C’est lorsque j'étais directrice d’établissement Petite Enfance que j’ai réalisé, d’abord sans comprendre, que la bonne volonté des éducateurs (parents et professionnels) vis-à-vis des enfants était largement insuffisante face à la force des "résistances" individuelles.
J’ai aussi observé que ce phénomène de « résistance » peut s’amplifier jusqu’à rendre l’éducateur concerné dans un état d’instabilité émotionnelle. En effet, lui non plus ne comprend pas ce qui le pousse à résister à telle ou telle pédagogie ( action d'éduquer, d'élever) qu’il juge pourtant très opportune.
C’était sans compter sur le fait que l’être humain est la résultante d’une combinaison complexe en perpétuelle interaction.
Il s’agit des trois notions de psychanalyse : le moi (partie visible de l’ "iceberg"), le ça (l’inconscient) et le surmoi (l’emprise sur soi du regard des autres).
Pas si simple de s’y retrouver et c’est là que l’aide à l’analyse des pratiques éducatives prend tout son sens.
L’éducateur va peu à peu cerner au plus proche de là où il parle et parvenir à objectiver ses pratiques éducatives et pédagogiques.
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